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Globalisation rime de plus en plus avec concentration. Et donc aussi avec fusions et acquisitions. Ces opérations, qui font le beurre des juristes, banquiers et conseils spécialisés, se multiplient en Suisse comme ailleurs.
L’Office fédéral de l’agriculture estime qu’environ la moitié des multiples formes d’aide au marché va aux transformateurs. La controverse sur les destinataires des subsides donne des arguments au gouvernement qui, en diminuant cette forme d’intervention publique, compte réduire les montants qui vont aux industriels.
Lorsque la presse relève que l’auteur d’un délit avait été récemment naturalisé, l’UDC évoque une naturalisation «à l’essai» que son conseiller fédéral s’empresse d’étudier.
L’UDC, en retard
d’une guerre et nostalgique de l’armée de papa et les socialistes,
partisans d’une réforme en profondeur de l’institution militaire,
unissent leurs forces pour faire capoter la concrétisation d’Armée XXI.
L’harmonisation fiscale n’a pas été réalisée,
contrairement à ce que l’on croit, entre la Confédération et les
cantons et entre les cantons, en ce qui concerne les personnes morales.
Cette harmonisation serait une réponse à
Bruxelles. Elle n’implique pas de négociation. Elle est notre affaire,
le souci de l’équilibre des intérêts cantonaux.
En se
refusant à influencer efficacement la demande, la politique énergétique du Conseil fédéral justifie le
développement de l’offre.
Depuis que la libre circulation des personnes est
effective, les Allemands arrivent en masse. Et l’inquiétude s’empare des
Alémaniques. Il y a certes en Suisse
deux fois plus d’ex-Yougoslaves, mais l’immigration allemande est
aujourd’hui la plus dynamique et se dirige essentiellement vers la
partie germanophone, la plus riche du pays.
Avec L’Ile de la concorde,
publié aux Editions de l’Aire, François Cherix signe un alerte exercice
de politique-fiction, entre fable éducative et conte philosophique.
Dans une interview publiée par l’hebdomadaire tessinois Area, Gianfranco Domenighetti
– ancien responsable de la santé publique au Tessin, aujourd’hui
professeur invité à l’Institut d’économie et de management de la santé
de l’Université de Lausanne et professeur titulaire à la Faculté des
sciences de la communication de l’Université de la Suisse italienne –
examine les raisons des coûts élevés de la santé en Suisse.
Berne prétend ne pas vouloir négocier avec l’Union européenne mais
expliquer et dialoguer. On préférerait que spontanément elle engage la
réforme. Il suffirait de réviser la Loi sur l’harmonisation. Décréter
que tous les cantons appliquent aux sociétés à but lucratif le même
droit que la Confédération. Qu’on ne
nous fasse pas le coup du faux patriotisme ! Mourir pour une boîte aux
lettres zougoise, non merci.
La vente des
médicaments par correspondance est interdite par la loi. Quelques
exceptions sont toutefois possibles. Les cantons peuvent accorder des
autorisations. Malgré ces règles restrictives cette forme de vente est
en progression. Pour combattre cette évolution, la conseillère
nationale écologiste Anne-Catherine Menétrey
a demandé, par initiative parlementaire, de modifier la loi pour
préciser et limiter les exceptions. La commission compétente du Conseil
national soutient cette initiative par 15 voix contre 5. La vente par
correspondance permet des baisses de prix. Alors pourquoi s’y opposer?
Anne-Catherine Menétrey donne ses arguments.
Dans le but de nourrir le débat et de mieux comprendre le point de vue des producteurs d’électricité, DP a demandé à EOS (Energie de l’Ouest-Suisse) de s’exprimer au sujet des économies d’énergie. Dans la partie réservée aux réactions Jean-Daniel Delley répond à cette prise de position.
Le Conseil fédéral s’est taillé un joli succès en
déclarant fermement qu’il n’y a rien à négocier avec l’Europe sur la
fiscalité des entreprises. Et pourtant,
soyons-en certain, Berne devra négocier avec Bruxelles.
Si le naïf Jean-Philippe Smet veut aller physiquement à Gstaad, le
beaucoup plus futé Mick Jagger dépose son argent aux Pays-Bas, dont la législation fiscale est très
favorable pour les
gains des artistes ou des acteurs qui proviennent la plupart du temps
de royalties, de pourcentage sur des ventes, ou d’autres formules
associées au copyright et au droit d’auteur.
Le Conseil fédéral et le parlement n’entretiennent pas
toujours des rapports cordiaux. Rien que de très normal pour deux
organes dont les compétences se chevauchent parfois. Néanmoins cette
compétition pour l’exercice du pouvoir doit rester l’exception: la
coopération entre l’exécutif et le législatif est indispensable au bon
fonctionnement des institutions helvétiques.
La NASA roule avec des moteurs fabriqués à Obwald.
En quelques tableaux comparatifs, une image inédite de la précarité en Suisse, d’un canton à l’autre.
L’Assemblée interjurassienne
propose la création d’un «demi-canton du Jura bernois». L’actuel canton
du Jura constituerait «l’autre demi-canton». Cette proposition
mériterait sans conteste un prix spécial : l’équivalent du Champignac dans le domaine politique.
La négociation d’accords de
libre-change avec les Etats-Unis et autres pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) est plus une
illusion de chineur qu’un véritable but stratégique.
Les intérêts économiques du distributeur bloquent la sortie en Suisse romande de Das Leben der Anderen, un chef d’oeuvre récent du cinéma allemand.
Un article paru dans la NZZ du 5 février 2007 examine les enjeux des prochaines élections vaudoises.
René Levy,
professeur de sociologie à l’Université de Lausanne, nous a adressé ce
texte qui propose une façon inédite de répartir les coûts des
assurances sociales.
Après le feu, la salle du Grand Conseil vaudois brûle de l’inertie du Conseil d’Etat.
La multiplicité des caisses ne peut masquer le fait qu’il n’y
a en réalité qu’un seul patient, la totalité de la population
résidente, ce qui résulte du caractère obligatoire de l’assurance. La
compensation des risques exprime cette mutualité générale. La logique
du système, ce n’est donc pas la concurrence, mais la solidarité
renforcée et unificatrice.
En quelques tableaux comparatifs, une image inédite de la précarité en Suisse, d’un canton à l’autre.
Le numérique impose ses standards et sa liberté captive.
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