L’idée paraissait intéressante, mais chimérique (DP 1716). Aujourd’hui elle prend forme. Le gouvernement allemand, séduit, a commandé une étude de faisabilité au Centre aéronautique et spatial de la République fédérale qui conclut à la faisabilité de ce type de production d’électricité (Le Monde, 17.11.07 ).
Rappel:des miroirs concentrent la lumière solaire qui échauffe de la vapeur d’eau, laquelle entraîne des turbines. Quand on sait que les déserts chauds couvrent le quart des terres émergées de la planète, il y a suffisamment de place pour couvrir un multiple des besoins de l’humanité, sans sacrifier des terres productives. Par ailleurs le coût de production, qui se situe actuellement entre 0,14 et 0,18 euro, pourrait baisser à 0,08-0,12 euro lorsque la capacité augmentera.
Déjà le Maroc, l’Algérie et l’Egypte ont signalé leur intérêt. Mieux même, l’Algérie a démarré la construction d’une centrale encore modeste (30MW) et projette une ligne à haute tension jusqu’à Aix-la-Chapelle. Avec un zeste d’optimisme, on peut imaginer que la Libye et le Maroc renonceront à la quincaillerie nucléaire que cherche à leur refiler la France.
Et si l’envie vous prend de passer de l’autre côté de l’écran, DP est ouvert aux nouvelles collaborations: prenez contact!