La réapparition du loup en Suisse divise l’opinion. La population urbaine est largement favorable à la présence d’Isengrin, alors que les habitants des zones alpines se montrent plus réservés, voir même hostiles.
Pourtant la cohabitation est possible et peut même devenir un argument touristique de poids. Aux Grisons, le dialogue entre les éleveurs de moutons et les autorités a conduit à un concept de protection des troupeaux efficace, réduisant les dommages à un minimum supportable. Le Valais par contre se refuse à admettre celui qu’il considère comme un intrus. Plutôt que de mettre en place les mesures de protection, les autorités et les éleveurs attendent avec impatience que le loup dévore les 35 animaux qui lui sont octroyés durant une période de quatre mois pour sonner l’hallali. Quand ils n’anticipent pas le délai et le quota, au mépris de la loi, comme cela s’est passé cet automne.
Complétez votre information :
Le loup en Suisse (Site du WWF)
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