avait le mérite de poser le problème du financement de la politique
sociale. Problème devant lequel recule la classe politique, qui sait
que la diminution des prestations a ses limites, et qui n’ose pas
aborder la recherche de ressources nouvelles.
COSA offrait la perspective d’une rémission très provisoire pour l’AVS.
Refus net. Ne reste plus qu’à prendre à bras-le-corps le problème.
L’urgence, c’est l’assurance invalidité. Plus d’un milliard annuel de
déficit. La proposition du Conseil fédéral est devant le parlement.
Augmentation de la TVA de 0,8 point. Mais personne n’ose assumer. Nous
ne cesserons pas de le répéter : jusqu’à quand le scandale de cette
gestion politique irresponsable ?
Et maintenant, on parle d’affecter à l’AI les sept milliards, part de
la Confédération sur l’or de la BNS. Mais ils ont été, durant la
campagne COSA, promis à l’AVS. Et de surcroît, ils soulagent la dette
de l’AI, mais pas son budget de fonctionnement. Nouveau tour de
valse-hésitation en perspective.
ag
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