Felix E. Müller, chef de la rédaction de la très radicale NZZ am Sonntag, ne peut pas être soupçonné de sympathies gauchistes ou syndicales. Pourtant, dans son commentaire du 17 février, le rédacteur prend le parti des «jeunes rêveurs» et déclare que, dans une perspective d’efficacité, de motivation et de productivité, mieux vaut qu’un jeune apprenne le métier dont il a toujours rêvé. Il critique ainsi vertement les milieux patronaux pour qui «le jeune zurichois qui souhaite faire de l’informatique, mais ne trouve pas de place, n’a qu’à accepter la place de cordonnier vacante quelque part dans la campagne bernoise» et exhorte les jeunes à exiger «avec la dernière énergie» une place de formation pour le métier de leurs rêves !
Revendiquer la création de places d’apprentissage dans les métiers recherchés pour permettre à chacun de se consacrer à la profession dont il a envie, mais aussi pour des raisons d’efficacité économique, convainc donc bien au-delà de la seule gauche syndicale. jcs
Pour ne manquer aucun article
Recevez la newsletter gratuite de Domaine Public.
Et si l’envie vous prend de passer de l’autre côté de l’écran, DP est ouvert aux nouvelles collaborations: prenez contact!