Quand on parle chômage, ou violence urbaine, ou délinquance, on y associe souvent immigration.
Des chercheurs vaudois, travaillant au Centre social protestant, au syndicat UNIA ou enseignant à l’Ecole des hautes études sociales et pédagogiques ont voulu comprendre le lien réel ou imaginaire entre problèmes sociaux et immigration tant pour tordre le cou aux clichés que pour apporter à l’action sociale des outils susceptibles d’y remédier.
Dans un premier temps, ils se sont donc penchés sur l’immigration italienne, espagnole et portugaise. Quels étaient les problèmes rencontrés, comment s’est organisée géographiquement l’intégration des personnes étrangères ? Dans un deuxième chapitre, les chercheurs ont mené une enquête approfondie, dans l’agglomération lausannoise, auprès des services sociaux et des associations actives dans la migration afin de connaître les réponses proposées par le travail social aux personnes de nationalité étrangère. Enfin, en dernière partie, la parole est donnée aux migrants. L’ouvrage dresse ainsi un tableau à la fois pratique et théorique de la place des personnes étrangères dans une communauté et des réponses apportées par les collectivités publiques et par les associations aux difficultés d’intégration. gs
I. Chaudet, C. Regamey, B. Rosende Haver, J.-P. Tabin, Migrations et travail social, Une étude des problèmes sociaux des personnes de nationalité étrangère en Suisse, Réalités sociales, Lausanne, 2000.
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