Un groupe d’anciens rédacteurs du Journal de Genève, Maurice, Stepczynski, Praplan, Riesen, associés à un lecteur, Pierre de Senarclens, ont rédigé un petit livre racontant la fin du Journal. Très bien écrit, brillament accusateur, il dénonce le complot, désigne les coupables, condamne les ponce-pilate.
Mais avec quelle prétention ! A Genève était l’Esprit, Le Journal était son calice. A Genève était l’élite, humaniste, libérale, si prodigue qu’elle finançait un journal pour le seul plaisir de s’y mirer.
Puis vinrent les « ploucs », à écrire entre guillemets comme il se doit, qui n’ont pas compris qu’ils ont « grâce à leurs moyens une charge presque héréditaire de maintenir la continuité d’une histoire genevoise, qui comme celle du Journal comporte beaucoup de pages lumineuses ».
Une exécution sommaire, Antoine Maurice et alii, (préface Olivier Fatio), Georg, 1998.
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