Les Bernois n’ont pas pu s’entendre à temps sur l’usage de l’ancien manège (Reithalle) près de la gare de Berne, à l’entrée du Pont de la Lorraine. Finalement, il a été réservé à un centre autonome autogéré qui, de l’avis de la droite, dispose de privilèges inacceptables. Une «guérilla» est menée depuis longtemps pour éliminer ce que certains considèrent comme une verrue.
Le dernier épisode est le lancement d’une initiative communale contre les «droits particuliers» dont semble bénéficier ce centre, son restaurant et les locaux qu’il abrite. Elle doit aboutir avant fin septembre. Des listes de signatures ont été déposées dans les boîtes aux lettres. L’étude de la liste des dix-huit membres du comité inter-partis est intéressante : elle est composée de dix membres de l’UDC, de six membres des Démocrates suisses. Les deux restants, en revanche, n’indiquent pas de préférence politique.
Autre donnée intéressante : sept habitent le quartier populaire de Bumplitz, ancienne forteresse de la gauche. Enfin les trois mandataires autorisés à se prononcer sur un retrait éventuel sont l’inévitable Thomas Fuchs, député au Grand Conseil, ancien animateur de la jeune UDC, candidat souvent sans succès à de nombreuses fonctions, Simon Glauser, le président de la Jeune UDC de Berne et porte-parole adjoint de l’UDC suisse, et un conseiller de ville de l’UDC. Il n’y a pas de Démocrate suisse. Alors à quand une fusion de l’UDC et des Démocrates suisses à Berne ?
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