Le 8 mars et la publication de deux livres sur Margarethe Hardegger ont inspiré, aussi en Suisse alémanique, plusieurs articles. Notons tout d’abord qu’elle était mariée et mère de deux filles lors de son engagement à l’organisation qui a précédé l’Union syndicale suisse (USS). C’est pourquoi la rédactrice responsable de L’Exploitée s’appelait Marguerite Faas-Hardegger. Cette première union s’est conclue par un divorce. Durant toute sa vie, elle a eu de nombreux contacts avec la Suisse romande. La marche de la paix de 1963, à laquelle elle a participé peu avant sa mort, allait de Lausanne à Genève. Soixante ans auparavant, elle avait traduit en allemand la plaidoirie de Charles Naine, objecteur de conscience. Peu après, elle a fait partie, avec Auguste Forel, du Groupe Malthusien. Elle a connu James Guillaume, s’est occupée du comité André Bonnard, et nous en passons. Un riche site Internet lui est consacré : www.margarethe-hardegger.ch. Il est en allemand, mais ce n’est pas une raison pour refuser de le visiter.
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