Le Parti libéral suisse existe surtout en Suisse romande. Il édite un bulletin en allemand paraissant quarante fois par année. Nous avons sous les yeux l’édition du 18 octobre : une page recto verso au format A4. On y trouve trois textes : la traduction de l’article consacré à la neutralité qui a été publié dans Le Temps par Monsieur Jacques-Simon Egli, président du Parti, un texte sur notre culture et une mise au concours d’une demi-page pour la recherche d’un ou d’une secrétaire politique à 100% pour remplacer la titulaire actuelle, Madame Nelly Sellenet Moré, qui est sur le point de partir.
Saisissons l’occasion pour rappeler qu’il y a quarante ans, le 21 janvier 1961, l’Union libérale démocratique suisse s’est constituée au Casino de Berne pour remplacer le Parti libéral suisse. L’ambiance était optimiste. Monsieur Frédéric Fauquex, représentant le Parti libéral vaudois, déclarait : « Les libéraux vaudois souhaitent surtout que, dès le début, l’Union libérale démocratique suisse soit une organisation qui rassemble les libéraux se recrutant dans tous les milieux de la population ; dans toutes les classes tant agricole que citadine, ouvrière que patronale, intellectuelle ou artisanale, riche ou pauvre. Nous formons ce vœu pour éviter l’erreur qui fut commise autrefois chez nous. En effet, il fut un temps où les libéraux vaudois se recrutaient surtout dans les milieux possédants qui alors (c’était la mode) ne se penchaient pas avec beaucoup de sollicitude et d’intérêt sur les problèmes sociaux ».
Quarante ans ont passé. Le parti libéral suisse existe toujours. Qu’est devenue l’Union libérale démocratique suisse dont rêvait Monsieur Fauquex ? cfp
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