Surprise, la semaine passée de trouver, en vente au kiosque de mon quartier, le premier numéro de Work. Ce bi-mensuel est édité par une SA d’édition. La rédaction est à Zurich. Il est imprimé à Saint-Gall sur les presses du St. Galler Tagblatt (Groupe NZZ). La rédaction comprend sept personnes (trois hommes et quatre femmes) et plusieurs collaborateurs rédactionnels dont Felix Leutenschlager pour la Romandie. Les membres des syndicats SIB, FTMH et FCTA de langue allemande reçoivent avec le journal un supplément syndical.
Présentation moderne avec de nombreuses illustrations. Le visage de notre ministre de l’économie occupe l’essentiel de la première page tandis que deux pages sont consacrées à ses réponses à l’interview de Marie-José Kuhn. La rédactrice les complète par une chronologie à partir de 1995 sur le dénigrement puis la réhabilitation de l’Etat en Suisse. Au départ, le livre blanc qu’on a surtout attribué à feu David de Pury. A l’arrivée, en 2001 la chute de Swissair.
Titre du premier commentaire de Hannes Fuchs, rédacteur en chef : « Patriotes de tous les partis unissez-vous ». Ou une réflexion sur un «plus d’Etat » qui coûte cher au contribuable.
Il y a de la publicité, beaucoup de couleurs sur les vingt-quatre pages. Prix de vente,
2,80 francs, prix de l’abonnement, 36 francs par an. A noter que la WoZ, l’hebdomadaire de gauche, se prépare à l’arrivée de ce concurrent. cfp
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