Le Matin (2 septembre) a consacré deux pages au Valais : celui des affaires et du FC Sion. Citons quatre passages extraits des réponses de deux Valaisans connus.
Jean-Marie Fournier : « En visant directement le FC Sion, c’est tout le Valais qu’on assassine. Sion, c’est le Marseille helvétique. Avec les mêmes excès, les mêmes débordements. »
« Savez-vous qui a fait perdre les Jeux (Olympiques, réd.) à la Suisse ? Les Suisses eux-mêmes, par leur présomption et leur arrogance. Quelle prétention de vouloir continuellement moraliser le monde entier ! Apprenons plutôt l’humilité et qui on est réellement. »
François Dayer, rédacteur en chef du Nouvelliste : « Mais le Valais reste ce qu’il est : une société rurale où l’on est proche, où les liens de famille existent. Et nous avons une manière de régler les problèmes qui est complètement dépendante de ce contexte, je dirais, familial. Moi aussi, j’ai des cousins partout en Valais [ ?].»
« Je sais que nos conseillers d’Etat ont tendance à compter leurs apparitions. C’est de l’enfantillage [ ?].»
Il faut avoir des ancêtres valaisans dans sa famille pour constater que le cousinage est une réalité. Les enfants d’aujourd’hui rient quand on leur explique les liens qui font dire
« cousin, cousine » à des gens rencontrés, par hasard, et qui sont des étrangers pour eux. cfp
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