Die Weltwoche (26.10) a consacré quatre pages à la folie des grandeurs zurichoise. Deux articles : un de Jacques Pilet, dont l’opinion sur Zurich est bien connue, l’autre de Willi Wottreng qui émet l’hypothèse que la cité de Zwingli ne le sera pas toujours. Les protestants représentaient le 93,3 % de la population en 1850, le 31,3 % actuellement. « Zwingli est peut-être mort mais son esprit ne l’est pas ». Glanons dans dix-sept opinions émises par des connaisseurs sur Zurich quelques citations que nous traduisons librement.
De Kurt H. Illi, directeur du tourisme de Lucerne : « Elle se vend au-dessous de sa valeur et se présente encore à l’étranger d’une manière petite-bourgeoise. »
Cyrill SchlŠpfer, producteur de musique à Lucerne, dit qu’il a pénétré pour la première fois dans une église protestante construite après la Réforme. « L’intérieur ressemblait à l’antichambre d’un Office des poursuites et des faillites ».
D’Endo Anaconda, chanteur. « Les gens de Zurich m’ont parlé trop et trop vite. Arrivé à Berne, j’avais envie d’y retourner ».
D’Elisabeth Zölch, conseillère d’Etat bernoise : « Même si les Zurichois sont persuadés d’être le nombril du monde, Berne est certainement le cœur de la Suisse ».
De Robert Stalder, publicitaire à Bâle : « Quand je suis, par exemple, à Neuchâtel, j’oublie que Zurich étouffe la Romandie ».
D’Evelyne Hasler, écrivaine au Tessin : « Dans les trams, qui m’en imposent comme moyen de transport, les passagers donnent l’impression d’être dépressifs ».
De Franz Blankart, ancien secrétaire d’Etat : « Genève est plus élégante, Bâle plus subtile, Zurich est importante ».
De Tonia Maria Zindel, actrice, Bad Ragaz : « Zurich est verte, claire. Aisée. Très chère. »
Mon opinion : Zurich fait rêver. cfp
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