En choisissant le nom de Domaine Public, les fondateurs et fondatrices de ce journal ne pouvaient imaginer quel sens prendraient ces deux mots une quarantaine d’années plus tard, avec doubles majuscules comme les aiment les Français.
Or voici qu’Euroforum France, en collaboration avec L’UCCEGA-Les Aéroports français et l’Association Internationale Villes et Ports, avec Les Annales de la Voirie comme partenaire media, annonce la prochaine tenue du Congrès Domaine Public 2002, convoqué à Paris pour les 21 et 22 mars prochains.
Le thème a de quoi intéresser aussi de ce côté-ci du Jura : Comment concilier concurrence et domanialité publique ? Une question qui en contient une douzaine d’autres, dont une qui nous interpelle tout particulièrement : « Comment valoriser le DP, par l’occupation privative, par le biais de la cession, par la reconversion des friches ? »
Le terme de domanialité, formé par les juristes vers 1819, nous dit le Robert historique de la langue française, revient à plusieurs reprises dans le programme du Congrès et de ses Ateliers exclusifs. Comme le sait tout « Gestionnaire, Opérateur, Occupant et Investisseur du DP », on observe présentement une mutation de la domanialité publique, que les intéressés se doivent « d’apprécier dans toute son ampleur ».
Par-delà le discours jargonneur Ð et promoteur ? Ð du programme, ce Congrès a de quoi attirer l’attention. Par son thème bien sûr, par le moment pas davantage innocent où il surgit, par le pays où il est abordé, qui n’est pas précisément le paradis du partenariat public-privé (soit PPP).
Pour les amateurs de coïncidences, la responsable de programme du Congrès DP 2002, se prénomme Géraldine. yj
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