Les négociations salariales de fin d’année dans une économie encore en stagnation et, pour le secteur public, dans une situation budgétaire difficile, voient contestée la compensation du renchérissement quand bien même elle est cette année extrêmement faible.
L’exigence de cette compensation nous paraît prioritaire. Pour deux raisons que nous avons souvent exposées, mais qui méritent une répétition insistante.
Le maintien de la valeur réelle du salaire, c’est-à-dire le respect des conditions d’engagement, fait partie des règles de la bonne foi, pierre angulaire des relations paritaires.
L’augmentation de la TVA, nécessaire au financement des assurances sociales, qui entraîne une hausse des prix, peut être acceptée pour autant que la compensation intégrale du renchérissement soit assurée. L’impôt, dans ce cas de figure, ne réduit pas le revenu disponible, contrairement à d’autres prélèvements obligatoires.
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