Jean-Daniel Delley assume, comme le rappelle à chaque numéro l’impressum, la responsabilité des numéros. Au sens juridique du mot, la tâche n’est pas lourde ; ni les plaintes ni les procès n’accaparent le rédacteur responsable. Il a fallu l’arrogance de l’ancienne direction de la BCV pour considérer comme pénalement diffamatoire une analyse pertinente et critique de son bilan. Le rédacteur responsable, moins spectaculairement, tranche en dernier ressort sur l’opportunité de publier un courrier, il est la référence du rédacteur chaque fois qu’il faut décider vite. Jean-Daniel Delley a tenu pendant dix-sept ans ce rôle de primus inter pares. Il a toujours veillé à la sûreté de l’information, au contrôle des sources, allergique (trop selon certains) à ce qui fait facilement la bonne conscience de gauche.
Il a souhaité pouvoir se consacrer davantage pour DP à la préparation de dossiers sur les grands thèmes de la politique suisse. DP le remercie chaleureusement pour sa fidélité, toujours amicale, même si quelquefois rugueuse en apparence, et se réjouit de poursuivre le débat avec lui autour de la table rédactionnelle.
Jacques Guyaz, qui participe au comité de rédaction avec régularité depuis plusieurs années, assumera la responsabilité du journal, pour une période transitoire, dans le même esprit d’équipe, aux rapports non hiérarchisés. Nous le remercions et nous réjouissons de son apport. DP
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