A l’issue de sa désignation comme candidat de l’Entente bourgeoise au poste de procureur général, Daniel Zappelli a déclaré : « Je me vois comme le candidat de l’Entente et je vais défendre les intérêts, la vision et les idées des partis qui la composent » (Le Temps, 27 février 2002).
Ose-t-on rappeler au prétendant à la plus haute charge judiciaire du canton quels sont les termes de la promesse qu’il sera invité à prononcer devant le grand Conseil en cas d’élection ?
« Je jure ou je promets solennellement :
¥ d’être fidèle à la République et canton de Genève comme citoyen et en ce qui concerne mon office ;
¥ de rechercher avec vigilance et de déférer aux autorités compétentes toutes les infractions aux lois et de poursuivre les contrevenants sans aucune acception de personne, le riche comme le pauvre, le puissant comme le faible, l’habitant du pays comme l’étranger ;
¥ de veiller à l’observation des règlements et de défendre tous les intérêts que la société me confie, ceux des mineurs, des interdits et de toutes les personnes qui réclament une protection plus spéciale ;
¥ de m’attacher strictement aux lois et à l’intention de la loi ;
¥ de remplir mon office avec dignité, rigueur, assiduité, diligence et humanité ;
¥ de ne point fléchir dans l’exercice de mes fonctions, ni par intérêt, ni par faiblesse, ni par espérance, ni par crainte, ni par faveur, ni par haine pour l’une ou l’autre des parties ;
¥ de n’écouter, enfin, aucune sollicitation et de ne recevoir, ni directement ni indirectement, aucun présent, aucune faveur, aucune promesse à l’occasion de mes fonctions.»
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