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Depuis que la Banque nationale suisse (BNS) a mis fin, à mi-janvier, au cours plancher de 1,20 franc pour 1 euro, il n’y a plus guère de sujet touchant à l’économie qui ne fasse pas référence au problème du «franc fort». Le plus souvent, évidemment, pour déplorer cette situation. Et rendre le franc, donc la BNS, responsable des difficultés que peuvent rencontrer des entreprises ou même des branches entières.
Pourtant le franc n’a cessé de se renforcer au cours des quatre dernières décennies, et, dans l’ensemble, la croissance économique a été plutôt meilleure en Suisse que dans les autres pays développés. De manière à peine provocante, faut-il dire «à cause du franc fort» ou «grâce au franc fort»?
Sommaire
La surévaluation «extrême» du franc
Les entreprises annoncent le pire… qui se fait toujours attendre
Un franc toujours plus fort
Après quatre décennies de hausse du franc, l’économie se porte plutôt bien!
Une hausse disproportionnée du franc
La Banque nationale en bouc émissaire
Comment le franc est devenu le franc
L’idéologie de la stabilité
Un havre de paix monétaire
Et si la Suisse ne savait pas faire autre chose?
L’auteur
Né en 1941, Jean-Pierre Ghelfi, socialiste neuchâtelois, est économiste. Il fut conseiller économique du syndicat FTMH, devenu Unia, vice-président de la Commission fédérale des banques (qui a précédé la Finma) et président du Conseil d’administration de la Banque cantonale neuchâteloise.
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