La Finlande caracole en tête des classements des pays les plus compétitifs économiquement. Et ses voisins scandinaves la suivent de près. Pour expliquer cette bonne forme, les évaluateurs ont mis en évidence la qualité du système éducatif et de formation de ces pays. La Suisse, économiquement essoufflée depuis une bonne décennie, lorgne avec envie du côté du nord. D’autant plus que notre pays n’avait pas brillé dans le cadre de l’enquête Pisa – qui évaluait les compétences en matière de compréhension linguistique, en mathématiques et en sciences naturelles des élèves des pays de l’OCDE. Or les réformes envisagées ici semblent toujours ignorer les caractéristiques du modèle finlandais. Pour preuve récente, le projet d’initiative annoncé par le parti radical. Bruno Vanoni (Tages Anzeiger du 23 octobre 2004) a dressé une liste de ces réformes à contresens. n La scolarisation précoce. En Finlande, l’école n’est obligatoire qu’à partir de 7 ans. n L’encouragement des enfants les plus doués et une sélection accrue. La Finlande a supprimé la sélection au cours des neuf premières années de scolarité. n Le retour des notes au niveau primaire, là où elles avaient été supprimées. La Finlande ne connaît pas l’évaluation par les notes jusqu’au septième degré scolaire. n L’initiative préparée par les radicaux suisses envisage une centralisation des moyens d’enseignement et des méthodes pédagogiques. La Finlande connaît certes un plan d’études national qui fixe les objectifs à atteindre. Mais les communes disposent d’une large autonomie dans la réalisation de ces objectifs. Ainsi l’offre de formation traduit une grande diversité pédagogique.
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