Les appareils ménagers sont gourmands en énergie : environ 15 % de la consommation totale d’électricité. Mais, dans ce secteur, le potentiel d’économies reste considérable. En effet, pour ce qui est des réfrigérateurs et des machines à laver présents sur le marché, les modèles les moins efficaces consomment jusqu’à cinq fois plus que les meilleurs. Le tiers de la consommation de l’électronique de loisirs et de bureau ne sert qu’à alimenter la position d’attente des appareils (« Stand by »).
Le Conseil fédéral pourrait interdire la vente des appareils trop gourmands en énergie. Il a préféré négocier des accords avec les fabricants et les distributeurs qui se sont engagés à ce que, dans un délai donné, 95 % des appareils vendus respectent des normes de consommation fixées en commun. L’objectif est presque atteint pour les gros appareils Ð réfrigérateurs, machines à laver Ð à l’exception des congélateurs (55 %). Par contre l’électronique de loisirs et de bureau manque largement la cible. Aussi l’Office fédéral de l’énergie élabore-t-elle un nouvel accord.
Cette manière de régler un problème comporte des avantages indéniables tels que notamment la souplesse et la rapidité. Mais si les destinataires ne prennent pas au sérieux la menace d’une réglementation obligatoire en cas d’échec de l’accord, ils n’ont aucune raison de presser le mouvement. jd
PS : Le consommateur peut, lui, accélérer le mouvement en faisant le bon choix (www.energielabel.ch).
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