Les nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) vont bousculer les formes classiques de la formation universitaire. Aujourd’hui encore, l’étudiant reste fortement dépendant du programme d’enseignement établi par sa faculté. Demain, ce quasi monopole sera battu en brèche par une offre presque illimitée, disponible sans contrainte d’espace et de temps grâce à l’électronique. Il faudra bien sûr prévoir des mécanismes de validation et de reconnaissance mutuelle des enseignements et un système de crédits, permettant de capitaliser les connaissances acquises.
Les NTIC faciliteront la mise en réseau des universités suisses, préconisée par le Conseil fédéral dans son récent message sur l’encouragement de la formation, de la recherche et de la technologie (lire DP 1368). Et serviront à faire comprendre à celles et ceux qui craignent une rationalisation appauvrissante de la formation supérieure, que l’offre s’en trouvera au contraire développée et l’accès facilité.
L’enseignement traditionnel en face à face ne disparaîtra pas pour autant. Il sera au contraire valorisé. Les étudiants acquerront le savoir de base, standard, grâce à des CD ROM, à leur rythme propre, à l’aide de techniques d’auto-contrôle. Libéré de cette tâche lourde et fastidieuse, le temps du face à face enseignants-enseignés pourra être consacré à l’analyse, à la mise en contexte, à la critique, à l’exposé des derniers développements de la connaissance. jd
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