Revue éditée par un groupe de chercheurs de l’Université de Lausanne, a contrario milite pour des études interdisciplinaires et «indisciplinées» en sciences humaines. Elle explore les points de contact entre la recherche et la société. La réflexion doit aboutir à la confrontation avec les pratiques concrètes des individus et des institutions. C’est là sa dimension éthique.
L’écriture occupe une place centrale. Giuseppe Merrone, l’un des membres du comité éditorial, souligne la nécessité de s’affranchir du langage un peu figé des milieux universitaires et d’expérimenter toutes les possibilités narratives. La confrontation avec la forme marque l’essor de la pensée. On gagne ainsi en lisibilité, avec l’espoir d’atteindre des publics variés.
En dehors des tutelles académiques, a contrario respire l’air du large. Pas de particularisme vaudois ou romand, mais l’ambition d’accéder aux réseaux internationaux malgré la précarité financière ; tout le contraire de la presse scientifique anglo-saxonne, par exemple, dominée par de grands groupes éditoriaux qui l’ont transformée en une affaire lucrative.
Avec le soutien des éditions Antipodes – actives dans le domaine des sciences sociales – a contrario veut nouer des liens entre les approches scientifiques et la littérature, examiner les questions économiques et de civilisations qui tourmentent les territoires et les époques.
www.unil.ch/acontrario
www.antipodes.ch
Et si l’envie vous prend de passer de l’autre côté de l’écran, DP est ouvert aux nouvelles collaborations: prenez contact!